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Radeau de survie : Comment assurer sa sécurité en mer ?

Radeau de survie : Comment assurer sa sécurité en mer ?

Depuis plusieurs années, les virées en mer ravissent de plus en plus de particuliers. En effet, nombreux sont ceux qui désirent prendre le large et profiter d’une nouvelle expérience. Si cela peut s’avérer très tentant, il est tout de même nécessaire de bien prendre le temps de se préparer en amont. Effectivement, une balade en mer peut, malheureusement, se transformer en véritable épreuve de survie si les conditions ne sont pas du côté du particulier. Il est donc capital de se renseigner sur l’équipement à apporter avec soi dans le but de faire face à tous les types de problèmes qui peuvent prendre place lors d’une sortie en mer. L’équipement principal de cette escapade étant le bateau, une solution de remplacement est obligatoire dans le cas où ce dernier ne serait plus manœuvrable. C’est la raison pour laquelle le radeau de survie est un indispensable en mer.

Ce qu’il faut savoir sur le radeau de survie

Le radeau de survie est un élément essentiel à emporter lors d’une sortie en mer. Pour cause, ce dernier est ce qui permet au particulier de s’en sortir dans le cas où ce dernier rencontrerait un souci avec son bateau. Suite à un naufrage ou à un problème majeur de fonctionnement, le particulier peut parfois attendre un long moment avant l’arrivée des secours, il est donc capital pour lui de pouvoir patienter en sécurité, sans risquer de subir davantage de perte. C’est justement ce que permet le radeau de survie.

Si le radeau de survie pour partir en mer n’est pas négligeable, c’est également parce qu’il possède un caractère obligatoire. Le bateau s’avère être un moyen de locomotion, tout comme la voiture, par conséquent, son propriétaire est soumis à certaines règles de sécurité. La détention d’un radeau de survie en fait partie.

En effet, les personnes partant à une distance de plus de 6 milles de tout abri sont dans l’obligation légale de détenir un radeau de survie. Le modèle de ce dernier est cependant variable en fonction de la distance entre le bateau et l’abri le plus proche. Par exemple, un particulier étant éloignée d’environ 10 milles devra opter pour un radeau de survie côtier, tandis qu’une personne naviguant à plus de 60 milles sera dans l’obligation de détenir un radeau de survie dit hauturier.

Les caractéristiques à privilégier

Comme il existe plusieurs types de bateaux, plusieurs modèles de radeaux de survie ont également été créés. Pour choisir celui qui correspond le mieux aux besoins du particulier, il faut alors se pencher sur certaines caractéristiques mises en avant par le fabricant. Voici les éléments primordiaux sur lesquels s’interroger avant de se décider pour l’achat d’un radeau de survie :

  • Le nombre de places : il existe des radeaux de survie plus ou moins grand. En effet, certains peuvent même comprendre jusqu’à 10 places. Il est primordial de posséder un radeau avec le même nombre de places que de personnes montant à bord du bateau.

  • La classe du radeau : comme expliqué précédemment, il peut s’agir d’un radeau côtier ou d’un radeau hauturier. Ce choix dépend de l’endroit et de la distance à laquelle le particulier souhaite naviguer.

  • L’équipement du radeau : ce dernier peut comporter plusieurs entrées et sorties ou encore un système permettant la stabilité. Ces choix dépendent des souhaits du particulier.

  • Le temps d’attente : il existe des radeaux de survie permettant de patienter pendant moins de 24 heures et d’autres promettant une possibilité de survie supérieure à cette attente. Il est donc nécessaire de bien se renseigner sur cette caractéristique avant tout achat.

Il est impératif de prendre en compte ces différentes spécificités dans le but de choisir un radeau de survie qui tiendra le choc en cas de difficultés lors d’une virée en mer. Si le particulier ne sait pas exactement ce qui convient le mieux à son mode de navigation, il peut décider de s’adresser directement à des professionnels afin d’être guidé au mieux lors de son achat.

Comment se servir d’un radeau de survie ?

Lorsque le choix du radeau de survie a été effectué, le particulier peut maintenant décider de partir faire un tour en mer. Cependant, il est tout de même nécessaire pour lui de s’informer en amont sur la démarche à suivre dans le but de déclencher le radeau de survie en cas de problème nécessitant l’attente des secours.

Dans un premier temps, le particulier doit impérativement placer le radeau de survie qu’il possède sur le pont de son navire afin de pouvoir l’utiliser à tout instant sans devoir perdre du temps à rechercher ce dernier un peu partout. Il doit donc être facilement visible et accessible pour tous. Lorsque le particulier accède à son radeau de survie, il doit alors sortir ce dernier de son conditionnement puis le jeter directement à l’eau.

Dès qu’il entrera en contact avec cette dernière, le radeau de survie commencera à se mettre en forme de lui-même. En effet, ces radeaux possèdent des systèmes de gonflage automatiques qui permettent une installation rapide en toute situation. Il se peut cependant que le particulier doive monter la tente du radeau, en effet, cela peut être le cas sur certains modèles, même si la plupart des radeaux de survie sont totalement automatisés de nos jours.

Le particulier et les autres passagers du bateau peuvent ensuite prendre place à l’intérieur du radeau de survie et attendre patiemment l’arrivée des secours.

L’entretien d’un radeau de survie

Le radeau de survie étant un élément essentiel lors des sorties en mer, il est capital d’en prendre soin et de s’assurer régulièrement de son bon fonctionnement. Pour cela, il est recommandé de faire réviser ce dernier le plus souvent possible. La plupart du temps, le radeau de survie doit être amené à un professionnel tous les 3 ans dans le but de le contrôler et de pouvoir partir en mer sereinement. Ainsi, si un défaut ou une dégradation est remarquée, il faut alors remplacer le radeau de survie.

Cette révision peut coûter jusqu’à 500€ au particulier, mais elle est essentielle, notamment si ce dernier souhaite s’éloigner des côtes.